Hommage au pilote français Guynemer
Le 11 septembre dernier, les délégations militaires belges et françaises associées aux autorités civiles rendaient hommage à Georges Guynemer, l'un des plus brillants pilotes de chasse de la Première Guerre mondiale. La cérémonie avait lieu à Langemark-Poelkapelle.
Texte publié initialement sur le site web de la Defense 🇧🇪 | 2017 | 📸 Jürgen Braekevelt | 🎥 Clint Soete
Le 11 septembre 2017 n'était pas une journée comme les autres pour l'Armée de l'air française et pour la commune de Langemark-Poelkapelle. En effet, le centième anniversaire de la mort de l'un des plus brillants pilotes de chasse français était commémoré avec exactitude dans cette commune du Westhoek.
As des as français, le capitaine Georges Guynemer fut pilote de chasse au sein de l'Escadrille N3 dite « Escadrille des Cigognes » dès 1915. Il en prendra le commandement deux ans plus tard. Sur les 750 heures de vol qu'il accumule en 27 mois, il ne remportera pas moins de 53 victoires homologuées (ainsi qu'une trentaine supplémentaires probables).
Ce brillant pilote, décoré de la Légion d'honneur à l'âge de 23 ans disparaîtra avec son Spad III dans le no man's land à proximité de Poelkapelle. Ni l'épave de l'avion, ni le corps du héros français ne furent retrouvés.
Actuellement, la base aérienne 102 de Dijon porte son nom et l'École de l'Air de Salon-de-Provence a repris la devise « Faire face » à l'escadrille de l'époque.
L'influence de ce pilote étant considérable, cet hommage s'inscrit dans les sept grandes commémorations liées à la troisième bataille d'Ypres dans le Westhoek. Mais il a ceci de particulier qu'il se concentre exclusivement sur l'Armée de l'air.
Pour l'occasion, un détachement d'une quarantaine de personnes issues de la Composante Air ainsi qu'un détachement français composé de techniciens sur avion et de pilotes se rassemblaient au son de la musique de l'Armée de l'air afin d'honorer cet homme exceptionnel.
La présence d'un représentant du roi, de Claude-France Arnould, ambassadrice de France et du général André Lanata, chef d'état-major de l'Armée de l'air française, démontrait l'importance de cet événement.